7 études de K

7 études de K, 2006.

7 études de K

parfois, bien que le sujet nous manque, emporter par le désir profond du dessin, on brouillonne, on griffonne...j'ai connu des ombres (celles des frères quay, de phil mulloy ou encore de Raymund Krumme) et mes plus récentes lectures ou expériences, m'ont conduit à cette silhouette:
que je qualifie d'ombre, mon ombre détachée de son corps, ici c'est moi que j'expose donc.

1 minute de silence

7 études de K c'est...
cette ombre, qui a jaillit un peu ex-nihilo à fait naître autour et à partir d'elle 7 lieux
7 lieux apparemment quelconques, qu'éprouve pour moi, selon des lois qui lui sont propres, cette créature nouvellement conçue.
ainsi, elle se fait corps-flux et par son passage même signifie leur état de devenir

K serait le temps d'investigation de ces lieux
7 temps en démesure d'espace
ces dessins qui s'animent m'ont encourager à envisager le mouvement comme perspective du temps...

le dispositif  décentre le sujet et concentre l'image
ce petit territoire donc entre connexions et tension recadre le spectateur également et inscrit un seuil matériel à l'image.


transition 1:
si je parle d'ombres, je pose la question de l'altérité, à considérer comme proche ou lointaine, d'où l'importance de la mise à distance.
consubstantiellement à cela je n'ai pu échapper aux réflexions sur l'ailleurs. 


retourner au survol rapide